Le pétrole remonte, les stocks américains font oublier les tensions commerciales
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 68,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 63 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai prenait 47 cents à 63,84 dollars une heure après son ouverture.
Par ailleurs, les prix souffrent des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, qui pourraient entamer la croissance des deux premiers importateurs de brut mondiaux.
"Il faut ajouter que les données sur l'activité manufacturière de ces deux pays pour mars sont moins bonnes que prévu", ont également noté les analystes de Société Générale.
En revanche, les tensions entre les Etats-Unis et l'Iran, qui avaient fait bondir les prix du pétrole en mars, continuent de soutenir les cours, alors que Washington doit décider le 12 mai de renouveler ou non l'accord sur le nucléaire.
"La probabilité que des sanctions sur les exportations de pétrole soient à nouveau mises en place a augmenté", ont résumé les analystes de Société Générale, qui estiment cependant probable que l'Union européenne continue d'importer du brut iranien, ce qui signifierait que le marché serait moins perturbé.
Enfin, les analystes digéraient des données de presse sur la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
A ce niveau, le cartel produit en deçà des niveaux fixés par l'accord qui lie l'OPEP à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leurs extractions et rééquilibrer le marché mondial.
Selon M. Razaqzada, le zèle de l'OPEP ne devrait pas durer, et "le marché reste amplement fourni", ce qui lui fait craindre une baisse des prix à venir.
(c) AFP