Le pétrole au plus haut depuis avril à New York, depuis 2015 à Londres
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, a gagné 46 cents pour clôturer à 52,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange, affichant un plus haut depuis le 18 avril.
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a fini à 59,30 dollars, en hausse de 86 cents par rapport à la clôture de mercredi, affichant un nouveau plus haut depuis juillet 2015.
Le prince héritier Mohammed ben Salmane s'est déclaré en faveur d'une extension au-delà de mars 2018 d'un accord entre pays membres et non-membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sur une réduction de la production de pétrole.
"Oui, bien sûr", a répondu le prince lorsqu'on lui a demandé, lors d'une interview mercredi sur Bloomberg News, si l'Arabie saoudite soutenait la reconduction de cet accord.
"C'est désormais comme si l'extension était acquise", a expliqué M. McGillian.
Le cartel et ses partenaires se réuniront le 30 novembre à Vienne pour évoquer une prolongation de l'accord.
La progression hebdomadaire dans les réserves de pétrole américain dévoilée par le département américain de l'Energie (DoE) mercredi, élément de pression sur les cours lors de la séance précédente, semblait par ailleurs contrebalancée jeudi par la baisse des stocks de produits raffinés.
Les stocks d'essence ont baissé de 5,5 millions de barils et les produits distillés de 5,2 millions de barils,"mettant ces derniers à leur plus bas niveau de début de saison de chauffage depuis 2014 (...) Les optimistes (y) verront un soutien aux prix", a commenté Commerzbank.
Le marché continuait par ailleurs à suivre la situation dans le nord de l'Irak, le chef de la diplomatie turque ayant jugé jeudi "insuffisante" la proposition de geler les résultats d'un référendum d'indépendance du Kurdistan irakien et appelant à une annulation pure et simple du scrutin.
(c) AFP