Le pétrole en hausse, les conséquences d'une présidence Trump analysées
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 36 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre était stable à 45,27 dollars.
"Il est monté sur le podium pour faire son discours de victoire, a prononcé les mots +investissement dans l'infrastructure+ et les marchés se sont retournés à la hausse", résumait Olivier Jakob, analyste de Petromatrix.
Dans le cas précis du pétrole, les conséquences d'une présidence Donald Trump restaient dures à évaluer, ce qui explique la hausse modérée, ajoutait-il.
"Nous nous attendons à ce qu'il se préoccupe peu de l'environnement et qu'il accepte plus de forages aux Etats-Unis, ce qui pourrait ajouter au surplus des marchés", prévenait Naeem Aslam, analyste de Think Markets.
"Beaucoup d'attention est donnée à l'offre américaine en énergie, mais nous pensons qu'une administration Donald Trump aurait plus de conséquences concrètes sur la demande si certaines régulations clefs étaient annulées", répondaient pour leur part les analystes de RBC Capital Markets.
"Sa victoire rend également possible un retour sur les accords avec l'Iran" qui ont permis au pays de relancer ses exportations pétrolières, estimaient-ils.
Outre les élections américaines, les cours du pétrole étaient soutenus par la publication mercredi par le Département américain de l'Energie (DoE) des réserves américaines au 4 novembre.
Enfin l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) a relevé ses perspectives de production hors Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), augmentant les craintes de déséquilibre du marché et renforçant la pression sur le cartel pour trouver un accord et l'annoncer lors de sa prochaine réunion officielle, prévue le 30 novembre à Vienne.
(c) AFP