Le pétrole finit en nette hausse, soutenu par l'espoir d'un gel de l'offre
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a pris 1,45 dollar à 45,93 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, a également progressé, de 1,46 dollar à 47,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Les membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) doivent se retrouver mercredi au cours d'une réunion informelle en marge du Forum de l'Energie à Alger, dans le but de trouver un accord sur la limitation de la production que la Russie, important producteur non-membre du cartel, pourrait mettre en oeuvre ultérieurement.
Désormais, "les cours montent un peu sur la foi d'informations émanant de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole indiquant que l'Arabie saoudite serait prête à un gel de la production, du moins si les autres membres de l'OPEP trouvent un accord", a expliqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Autre déclaration alimentant cette perspective, dans un contexte de prix bas dus à une surabondance de l'offre: le ministre algérien de l'Energie, Noureddine Boutarfa, a indiqué dimanche que l'OPEP était "condamnée à prendre une décision" pour stabiliser le marché.
- Réunion imprévisible
"C'est l'un de ces moments imprévisibles. Je pense que même les membres de l'OPEP ne savent pas ce qu'ils vont faire", a nuancé James Williams, estimant qu'un accord était peu probable dès la réunion de mercredi.
"Les membres de l'OPEP pourraient faire une déclaration soulignant qu'ils vont suivre de près l'évolution du marché et qu'ils convoqueront une réunion exceptionnelle ultérieure, s'ils estiment cela nécessaire", ont indiqué les experts de la banque Barclays dans une note.
"Si les prix du pétrole tombaient sous les 40 dollars pour trois ou quatre semaines, les têtes d'affiche que sont l'Arabie Saoudite, l'Iran et la Russie trouveraient probablement un terrain d'entente", ont indiqué les experts de JBC Energy dans une note.
(c) AFP