Le pétrole se ressaissit après être tombé sous les 40 dollars à New York
Vers 11H00 GMT (13H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 42,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 66 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre prenait 50 cents à 40,56 dollars.
Mais en dépit de ce rebond, dû essentiellement à des achats à bon compte favorisés par la forte baisse des cours depuis un mois et par la faiblesse actuelle du dollar, devise dans laquelle sont libellés les prix du brut, le marché pétrolier restait foncièrement orienté à la baisse.
Selon M. Sayed en effet, les mêmes facteurs qui ont entraîné les prix à un plus bas en 13 ans en janvier 2016 sont de retour sur le devant de la scène, à savoir un marché en situation excédentaire.
"Le rééquilibrage de l'offre et de la demande qui devait se produire dans la seconde partie de l'année semble avoir été reporté à 2017 alors que la production interrompue (dans certaines zones) a repris, que l'on s'attend à ce que la production de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) augmente à des niveaux records et que le nombre de puits (de forage en activité) a continué à progresser aux États-Unis", poursuivait M. Sayed.
Or, le fait que l'Arabie saoudite a baissé le prix de vente de son pétrole à destination de l'Asie et que le gouvernement libyen est parvenu à un accord au cours du week-end pour relancer ses exportations de brut depuis deux terminaux pétroliers jusqu'alors fermés ont encore accentué la déprime des cours.
Dans ce contexte, le WTI est même tombé lundi sous la barre des 40 dollars le baril pour la première fois depuis fin avril, atteignant jusqu'à 39,82 dollars le baril, soit un minimum en trois mois et demi.
(c) AFP