Le pétrole accuse le coup sur fond de stocks américains en hausse
Vers 16H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 42,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 79 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 78 cents à 41,14 dollars.
Le cours du Brent a en effet atteint jeudi vers 16H30 GMT 42,61 dollars, au plus bas depuis le 19 avril, tandis que le WTI a chuté au même moment jusqu'à 41,07 dollars, un minimum depuis le 20 avril.
"Une hausse surprise des stocks américains a confirmé la crainte qu'une augmentation du nombre de puits en activité allait ajouter à la surabondance d'offre" déjà existante, relevait M. Lawler.
Non seulement le département américain de l'Énergie (DoE) a déçu le marché par l'annonce d'une progression de 1,7 million de barils des réserves de brut la semaine dernière aux États-Unis, la première depuis dix semaines, mais son rapport hebdomadaire accumulait les mauvaises nouvelles sur d'autres éléments.
"Les stocks d'essence ont augmenté pour la cinquième fois sur les six dernières semaines, ce qui est très inhabituel pendant l'été", en raison des nombreux déplacements automobiles, faisaient remarquer dans une note les experts de Commerzbank.
Ils évoquaient aussi une nette progression des réserves de brut dans le terminal de Cushing (Oklahoma), très surveillé car il sert de base aux cours du WTI, ainsi qu'une hausse de la production pour la troisième semaine consécutive.
Pour autant, les analystes de RBC Capital Markets ne croyaient pas à une répétition de la situation de l'an dernier, quand les cours pétroliers ont progressé nettement au second trimestre, avant de repartir à la baisse jusqu'à la fin de l'année.
(c) AFP