Le brut monte à New York, aidé par le rapport sur l'emploi américain
Vers 13H15 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août s'appréciait de 69 cents, à 101,93 USD, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les prix de l'or noir confirmaient à l'ouverture new-yorkaise la tendance haussière qui les portait en cours d'échanges électroniques, accueillant d'un bon oeil la hausse plus forte que prévu des créations d'emplois aux Etats-Unis en juin, avec 195'000 embauches et la stabilisation du taux de chômage à 7,6%.
"Les créations d'emplois montrent que l'économie est solide, pas exceptionnelle certes, mais certainement pas sur la mauvaise pente, et cela encourage les opérateurs", a commenté Carl Larry, analyste indépendant de Oil Outlooks and Opinions.
D'autre part, "le taux de chômage est resté inchangé par rapport au mois dernier, ce qui apaise quelque peu les craintes d'un ralentissement imminent des mesures de soutien" exceptionnelles de la Réserve fédérale américaine (Fed), a-t-il poursuivi.
La banque centrale avait averti ces dernières semaines qu'elle réduirait progressivement le rythme de ses injections de liquidités, très appréciées des marchés financiers, si l'économie américaine montrait des signes clairs d'amélioration, en particulier dans le secteur de l'emploi.
En résumé, "il y en a pour tout le monde dans ce rapport et les marchés en profitent pour consolider leur hausse" alors que le WTI évolue nettement au-dessus du seuil clef de 100 USD le baril pour la première fois en plus d'un an, a renchéri Matt Smith, de Schneider Electric.
Les tensions géopolitiques à l'origine de la récente flambée des prix du brut ne montraient par ailleurs que peu de signes d'affaiblissement.
"L'Egypte, la Syrie, la Libye, la situation est telle en ce moment qu'il semble peu probable que l'on repasse sous ce seuil" dans les prochains jours, a prévu M. Larry.
En Egypte notamment, un pays qui n'exporte pas de pétrole mais qui est au coeur du transit du brut d'Afrique du Nord et de la région du Golfe, avec le canal de Suez et un important réseau d'oléoducs, les troubles se poursuivaient après le renversement du président élu Mohamed Morsi.
afp/al
(AWP / 05.07.2013 16h02)