Le brut en petite hausse à New York, juste sous 100 dollars
Vers 14H10 GMT, le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 99,85 dollars sur le New York Mercantile Exchange, en progression de 17 cents par rapport à vendredi.
Les marchés américains étaient fermés lundi pour Noël et les volumes étaient attendus faibles mardi, jour férié au Royaume-Uni.
"Personne ne veut s'engager dans une direction ou dans une autre. Il y a des éléments positifs et négatifs", a expliqué Phil Flynn, de PFG Best.
Côté positif pour les prix, l'analyste a relevé les "tensions de plus en plus fortes" dans plusieurs pays producteurs d'or noir, notamment au Moyen-Orient.
L'Iran a entamé samedi dix jours de manoeuvres militaires navales autour du détroit d'Ormuz, par lequel transite 40% du trafic maritime pétrolier mondial. L'Union européenne a indiqué début décembre réfléchir à un possible embargo sur le pétrole de l'Iran, soupçonné par les Occidentaux de développer un programme nucléaire à visée militaire.
Les violences persistent en Syrie, rappelant que les tensions du monde arabe, qui ont agité le marché pétrolier tout au long de 2011, n'ont pas disparu.
Au Nigeria, l'un des premiers producteurs de brut en Afrique, des attentats ont fait une quarantaine de morts pendant les fêtes de Noël, dont 35 dans une église catholique près de la capitale fédérale, Abuja, faisant craindre une flambée de violences.
"Cela soutient les prix. Mais côté négatif, l'incertitude persiste en Europe" concernant la crise de la dette, a relevé M. Flynn.
"Le marché est réticent à dépasser les 100 dollars vu toutes les incertitudes qui entourent la situation économique", a-t-il ajouté.
sm
(AWP / 27.12.2011 15h41)