Le brut ouvre en hausse à New York, autour des 100 dollars
Vers 14H10 GMT/15h10 HEC, le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 99,94 dollars sur le New York Mercantile Exchange, en hausse de 41 cents par rapport à la veille.
Le marché new-yorkais sera fermé lundi à l'occasion des fêtes de Noël.
Les cours avaient déjà pris environ six dollars sur les quatre premières séances de la semaine, effaçant leurs pertes de la semaine précédente.
Ils poursuivaient sur leur lancée vendredi matin, "sur la base des statistiques économiques aux Etats-Unis, qui s'améliorent", a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Après une salve d'indicateurs encourageants pour le premier pays consommateur d'or noir jeudi, le marché réagissait vendredi au fort rebond des commandes de biens durables en novembre (+3,8%).
En revanche, revenus et dépenses de consommation des ménages ont progressé moins que prévu sur la même période.
"A l'approche des fêtes de fin d'année, les échanges deviennent moins nombreux, mais je pense que de nombreux opérateurs préfèrent être positionnés à la hausse vu la situation économique aux Etats-Unis, mais aussi les inquiétudes à l'étranger concernant les violences au Moyen-Orient et perturbations des approvisionnements dans plusieurs régions du monde", a estimé Andy Lipow.
Le marché s'inquiète des tensions de plus en plus fortes entre les pays occidentaux et l'Iran, deuxième pays exportateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur le dossier nucléaire.
Mais les menaces sur l'offre semblent de plus en plus nombreuses dans le monde, avec des émeutes violemment réprimées dans une région pétrolifère au Kazakhstan et une série d'attentats en Irak.
"Après une année pendant laquelle les risques pesant sur la demande ont constitué la première préoccupation du marché pétrolier, avec les inquiétudes concernant les dettes souveraines reflétées directement dans les prix du pétrole, on a vu revenir lors de ces dernières semaines les inquiétudes traditionnelles concernant l'offre", ont observé les analystes de Barclays Capital.
"Cette transition s'explique en partie tout simplement par le fait qu'il y a actuellement un nombre inhabituellement important de sources d'inquiétudes concernant l'offre, dont l'Irak, l'Iran, le Nigeria et de nombreux autres producteurs", ont-ils détaillé.
Au Nigeria, la compagnie Shell fait face à une fuite majeure sur ses installations en eaux profondes.
rp
(AWP / 23.12.2011 15h31)