Le pétrole glisse avant les stocks américains, le gaz décline
Vers 11H45 GMT (12H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, perdait 1,59% à 82,69 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, abandonnait 1,63% à 78,34 dollars.
Le repli de l'activité du secteur privé en zone euro s'est en effet aggravé en août, la mauvaise santé de l'industrie manufacturière atteignant désormais les entreprises de services. Au Royaume-Uni, l'économie a essuyé sa plus forte contraction en août depuis début 2021, lorsque le pays était en confinement.
Les "inquiétudes croissantes concernant l'état de l'économie chinoise, combinées aux attentes de nouvelles hausses des taux d'intérêt aux États-Unis" pèsent également sur les cours, notent les analystes d'Energi Danmark.
🛢️ Les investisseurs attendent également la publication de l'état des stocks hebdomadaires commerciaux américains par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) pour la semaine achevée le 18 août.
La fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi que les stocks de brut avaient fondu d'environ 2,4 millions de barils la semaine dernière, mais que ceux d'essence avaient augmenté de 1,9 million de barils. Les données de l'API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l'EIA.
Les analystes tablent pour leur part sur une chute de 3 millions de barils des réserves commerciales de brut, et sur une baisse de 481.000 barils d'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Mercredi, le géant Woodside rencontre les syndicats des travailleurs des installations gazières pour une réunion de négociation sur les niveaux de salaire. Ce week-end, les membres du syndicat du projet North West Shelf de Woodside avaient voté à l'unanimité en faveur d'une grève si leurs revendications n'étaient pas satisfaites.
Les installations australiennes concernées fournissent à elles seules plus de 10% de l'approvisionnement mondial de GNL chaque mois.
Si "le marché semble effectuer une correction à la baisse" mercredi, la situation "pourrait changer rapidement" selon l'issue de la réunion, expliquent les analystes d'Energi Danmark.
Le gaz naturel reste en effet toujours en hausse de plus de 60% par rapport à son prix plancher de mi-juillet, lorsqu'il se situait en dessous de 25 euros le MWh.
(c) AFP