Après une semaine positive, le pétrole fait une pause
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre a abandonné 1,22%, pour clôturer à 95,77 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, également pour échéance en décembre, a lui cédé 1,32%, à 87,90 dollars.
"Cela a entraîné quelques prises de bénéfices", a-t-il expliqué, après trois séances consécutives de hausse.
Depuis lundi, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait engrangé près de 8%, mais il a fini par fléchir à l'approche du seuil symbolique de 90 dollars le baril, sur lequel il a buté jeudi.
La trajectoire a été la même pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., qui montait vers 100 dollars, avant de retomber.
"Les opérateurs ont hésité à aller au-delà de 90 dollars (pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), parce que les inquiétudes demeurent quant à la santé de l'économie mondiale", a décrypté Phil Flynn.
Les derniers indicateurs, en premier lieu le rapport sur les stocks américains, publié mercredi, ont montré que la demande de produits raffinés restait soutenue.
Vendredi, pour la première fois depuis plusieurs semaines, le prix de l'essence aux États-Unis a légèrement augmenté en moyenne, selon les chiffres de l'association d'automobilistes AAA.
Autre illustration, le contrat à terme sur le gazole pour livraison à New York s'est envolé de 8% sur la seule journée de vendredi, à un sommet de plus de cinq mois.
Les opérateurs craignent des tensions sur ces marchés, du fait de stocks plus bas que d'ordinaire, mais aussi à cause du niveau record des exportations, en particulier vers l'Europe, qui détournent du marché américain une partie importante de la production.
Parmi les raisons du repli des cours vendredi, Edward Moya, d'Oanda, a aussi vu l'effet des déclarations des dirigeants des deux grands pétroliers américains ExxonMobil et Chevron lors de la présentation de leurs résultats.
Ils ont dit ne pas prévoir, pour l'instant, d'investissements pour augmenter leurs capacités, ce qui est de nature à soutenir les cours.
L'analyste d'Oanda a aussi mentionné l'incertitude concernant la Chine, qui continue d'appliquer à la lettre sa politique zéro Covid et d'imposer des confinements stricts à des villes entières.
Néanmoins, l'activité de raffinage monte en puissance en Chine, les exportations de produits raffinés augmentent et les stocks de gazole se contractent, toutes données qui témoignent d'une demande forte de brut.
"Si la Chine décide de s'ouvrir" et de changer de politique face au Covid-19, "cela va créer une toute nouvelle demande (de pétrole) qui sera difficile à satisfaire", a prévenu Phil Flynn.
(c) AFP