Chute des prix du gaz, le pétrole à l'équilibre
Le marché de référence du gaz européen, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, chutait vers 11h50 de 19,60% à 139,00 euros le mégawattheure (MWh), retrouvant un prix comparable au début de semaine.
Le très volatil TTF néerlandais avait touché mardi 187,785 euros, une première, dopé par la demande saisonnière et les tensions géopolitiques entre le principal fournisseur, la Russie, et ses clients.
Malgré cette accalmie, le cours du gaz européen reste sept fois supérieur à celui du début d'année.
De son côté, le prix du brut se stabilisait dans un marché calme avant Noël.
Vers 11Hh50, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février avançait de 0,13% à 75,39 dollars, et à New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le même mois cédait 0,03% à 72,74 dollars.
Les cours du pétrole brut "restent stable jeudi au lendemain d'une baisse plus importante que prévu des stocks américains", relève Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont en effet de nouveau diminué beaucoup plus qu'attendu la semaine dernière, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Durant la semaine achevée le 17 décembre, elles ont baissé de 4,7 millions de barils, pour s'établir à 423,6 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur un repli plus modéré, de 2,5 millions de barils.
Des données haussières pour les prix du pétrole, "car l'offre semble être inférieure à la demande malgré les restrictions liées à Omicron dans le monde entier", estime de son côté Naeem Aslam, d'Avatrade.
De plus, deux études menées au Royaume-Uni montrent que les infections dues à cette nouvelle souche sont moins susceptibles de provoquer des hospitalisations, par comparaison avec le variant Delta.
(c) AFP