Le pétrole porté par la baisse des stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février, le plus échangé à Londres, a gagné 1,77% pour finir à 75,29 dollars.
A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour la même échéance, a pris 2,30% à 72,76 dollars.
Durant la semaine achevée le 17 décembre, elles ont baissé de 4,7 millions de barils, pour s'établir à 423,6 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur un repli plus modéré, de 2,5 millions de barils.
Ce chiffre surprise a permis aux cours du brut d'accélérer leur progression, alors que l'or noir avançait légèrement dans le vert en début de séance.
"C'est une baisse importante", a commenté Robert Yawger, responsable des contrats à terme sur l'énergie chez Mizuho Securities, qui a attiré, selon lui, l'attention des spéculateurs. "C'est le chiffre qu'ils regardent. (...) C'est la plus forte diminution depuis le 9 septembre. Tout est là."
Ces opérateurs sont donc repartis à l'achat, après avoir déjà orienté la séance de mardi, selon l'analyste, au point de faire progresser le cours du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. de 6,63% en deux jours après la chute de lundi.
Pour autant, beaucoup d'observateurs ont relevé que "la forte baisse des stocks de brut a été compensée par l'importante hausse des réserves d'essence, avec la chute significative de la demande", selon Matt Smith, responsable de l'analyse pétrole pour le fournisseur de données spécialisées dans les matières premières Kpler.
Les stocks d'essence ont ainsi augmenté de 5,5 millions de barils sur sept jours, soit huit fois le total prévu par les analystes (650.000 barils). Le chiffre contraste avec le recul de 700.000 barils constaté lors de la semaine précédente, que les analystes avaient mis sur le compte d'une inflexion de la demande.
Tous les produits raffinés ont enregistré un recul de la demande, à part le fioul domestique.
Le taux d'utilisation des raffineries américaines a légèrement reculé (de 89,6% à 89,8%), à une période de l'année durant laquelle le froid et les déplacements des fêtes sont censés les faire monter en activité. "C'est quasiment du jamais vu", selon Robert Yawger.
A mesure que le prix du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. s'approche de son plus haut depuis la dégringolade du 26 novembre, jour de l'identification d'Omicron, le marché va rencontrer des seuils de résistance technique, qui vont faire sortir les spéculateurs, selon l'analyste. "A 73,34" dollars le baril, le plus haut niveau atteint depuis le 26 novembre, "ils vont débrancher".
(c) AFP