Le pétrole en légère baisse après une réunion de l'Opep+
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre s'est établi à 42,62 dollars à Londres, en baisse de 0,7% ou 31 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre a perdu 0,1% ou 5 cents à 40,83 dollars.
Le cartel et ses alliés, dont la Russie, ont confirmé que le retrait actuel de 7,7 millions de barils par jour (sans compter les éventuels rattrapages des retardataires) doit être ramené à 5,8 millions à compter de janvier 2021.
Les acteurs et observateurs du marché s'interrogeaient depuis plusieurs jours sur une réaction plus drastique du cartel alors que le tableau se noircit du côté de la demande, plombée par le regain de la pandémie de Covid-19 en Europe et aux États-Unis et les mesures de protection qui risquent d'entraver la consommation et l'activité.
Par ailleurs, les données économiques publiées lundi par Pékin ont déçu les investisseurs, a estimé Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
L'économie chinoise a connu au troisième trimestre un rebond de 4,9% sur un an, selon des statistiques officielles, une hausse légèrement inférieure aux prévisions d'un groupe d'analystes sondés par l'AFP (+5,2%) et éloignée du niveau atteint en 2019 (+6,1%), qui était déjà un plancher en trois décennies.
Néanmoins, les prix du pétrole "se maintiennent encore assez bien compte tenu de toutes les mauvaises nouvelles", a de son côté estimé Eugen Weinberg, de Commerzbank, qui décrit une situation globale "préoccupante, avec d'une part une faiblesse persistante de la demande et d'autre part une augmentation de la production" dans le monde.
(c) AFP