Le pétrole en net recul après la mise en garde de Trump contre la Chine
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé à 63,10 dollars à Londres, en baisse de 2,6% (ou 1,37 dollar) par rapport à la clôture de lundi.
À New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance s'est établi à 57,29 dollars, soit 2,2% (1,31 dollar) de moins que la veille.
"Pendant des années, ces abus ont été tolérés, ignorés, voire encouragés", a-t-il lancé, mettant en cause le "mondialisme". "En ce qui concerne l'Amérique, ces jours sont révolus".
Depuis plus d'un an, les deux premières économies mondiales sont engagées dans un bras de fer commercial, s'infligeant mutuellement des tarifs douaniers.
Donald Trump a dit espérer parvenir à "un accord bénéfique pour les deux pays", à condition qu'il ne s'agisse pas d'un "mauvais accord pour le peuple américain".
Un durcissement de la guerre commerciale sino-américaine fait craindre une réduction de la demande mondiale en pétrole, entraînant les prix vers le bas.
Le cours de l'or noir a également été lesté par la publication mardi de chiffres de la confiance des consommateurs américains en baisse.
"L'escalade des tensions commerciales" entre Pékin et Washington, qui s'est traduite par l'imposition de nouvelles taxes douanières le 1er septembre, "semble avoir ébranlé les consommateurs", a commenté Lynn Franco, directrice des indicateurs économiques au Conference Board, dans un communiqué.
Selon Naeem Aslam, analyste chez Thinkmarkets, "tout le monde attend maintenant les données sur les réserves de pétrole américaines, en espérant qu'elles aident ceux qui parient à la hausse".
Les analystes, qui guettent les données officielles, publiées mercredi, s'attendent à ce que les stocks de brut baissent de 600.000 barils sur la semaine achevée le 20 septembre, ainsi qu'à une diminution de 564.000 barils pour l'essence et de 500.000 barils pour les produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
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