Le pétrole en hausse après que Washington a annoncé la destruction d'un drone Iranien
Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 62,98 dollars à Londres, en hausse de 1,70% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en août gagnait 1,36%, à 56,05 dollars.
"Cela a créé un effet de panique chez les investisseurs du fait de la perturbation de l'offre de pétrole en provenance du Moyen-Orient", a ajouté Naeem Aslam, analyste pour Think Markets.
L'Iran, de son côté, a affirmé n'avoir "aucune information sur la perte d'un drone".
Le détroit d'Ormuz, scène de tension depuis deux mois, est un lieu stratégique dans l'acheminement de pétrole puisqu'un cinquième de la consommation mondiale et un tiers du brut transporté par voie maritime y transitent.
Le 20 juin, les Gardiens de la Révolution avaient annoncé avoir abattu un drone américain qui avait "violé l'espace aérien iranien". Washington avait de son côté affirmé que l'appareil se trouvait dans l'espace aérien international.
"Il est plus probable que les tensions entre les États-Unis et l'Iran augmentent plutôt qu'elles s'apaisent", a estimé Raphie Hayat, analyste pour Rabobank.
Selon lui, il ne faut donc "pas s'attendre à une balade en douceur" cet été.
A l'inverse, pour M. Aslam, "la demande ne montre toujours pas de signe de reprise du fait de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine".
De ce fait, la hausse des prix du pétrole risque de ne pas tenir bien longtemps "à moins bien sur que les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ne s'accélèrent ou que, par miracle, Donald Trump fasse la paix avec la Chine", a-t-il ajouté.
(c) AwP