Le pétrole poursuit sa hausse, dopé par la tension dans le Golfe
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 64,84 dollars à Londres, en hausse de 39 cents par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat d'août gagnait 15 cents à 57,22 dollars.
Ce contexte tendu fait grimper les prix du pétrole, les investisseurs craignant que l'Iran ne bloque le détroit d'Ormuz au large de ses côtes.
Jeudi soir, l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a souligné que, dans le monde des échanges de pétrole, Ormuz reste "le plus important lieu de passage".
"En 2018, le flux pétrolier était en moyenne de 21 millions de barils par jour, soit l'équivalent de 21% de la consommation mondiale de produits pétroliers", a ajouté l'EIA.
Résultat, les analystes de ING estiment "qu'entre les tensions qui montent au Moyen-Orient et la perspective d'un renouvellement de l'accord de l'OPEP, les prix du pétrole devraient grimper au deuxième semestre".
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, doivent se réunir début juillet à Vienne pour décider de renouveler ou non leur accord de limitation de la production après la fin du premier semestre 2019.
"Nous sommes confiants que l'OPEP ne va pas faire la même erreur que l'année dernière, quand ils avaient ouverts les vannes entre mai et novembre, ce qui avait inondé le marché et provoqué la chute des prix au quatrième trimestre", a jugé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
(c) AwP