Le pétrole peine à trouver une direction
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 66,30 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1 cent par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour avril gagnait 16 cents à 57,38 dollars.
"Cela suggère que l'économie mondiale est en bonne santé (...) et qu'il n'y a pas de danger immédiat de surproduction", a jugé Tamas Varga, analyste pour PVM.
Néanmoins, le pétrole n'a pas réussi à poursuivre sur sa lancée, peinant à trouver une direction. Jeudi, les prix ont divergé alors que la Chine a publié en début de séance un indice montrant un repli de son activité manufacturière en février, le plus important en trois ans.
Les investisseurs restent également inquiets du manque d'avancées dans les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine, alors que le géant asiatique est le premier importateur mondial de pétrole.
Le marché devrait maintenant "probablement tourner son attention vers le renouvellement des exemptions concernant le pétrole iranien", a expliqué Edoardo Campanella, analyste pour UniCredit, qui s'attend à ce qu'elles soient "en partie confirmées par l'administration Trump".
Après avoir rétabli les sanctions contre l'Iran, les États-Unis ont finalement accordé des exemptions à huit pays, dont la Chine et l'Inde, les autorisant à continuer d'importer du pétrole iranien.
"Les craintes d'une suppression brutale des exportations iraniennes après la décision de Washington de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien avaient contribué à la hausse des prix de septembre/octobre (alors que) l'annonce des exemptions avait contribué à la chute en fin d'année", a rappelé M. Campanella.
(c) AFP