Les prix du pétrole hésitent, interrogations sur la vigueur de la demande
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, a cédé 36 cents pour finir à 66,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance, la référence aux États-Unis, s'est apprécié de 28 cents pour clôturer à 57,22 dollars.
Ces derniers ont baissé de 8,6 millions de barils là où les analystes anticipaient plutôt une augmentation, en raison notamment d'un recul des importations à leur plus bas niveau depuis 1996.
Les prix du baril ont été lestés en début de séance par le repli de l'activité manufacturière de la Chine, premier importateur mondial de pétrole, à son plus bas niveau en trois ans en février.
"La faiblesse des (indicateurs) PMI en Asie fait craindre une demande morne", a commenté Neil Wilson, analyste chez Markets.com.
Plus généralement, les investisseurs s'inquiètent de ne pas voir d'avancées concrètes vers la résolution du conflit commercial entre la Chine et les États-Unis.
"Les craintes sur la croissance mondiale continuent de limiter les gains des cours du brut", ont résumé les analystes de Energy Aspects.
Les cours ont par ailleurs peu réagi à l'annonce, en cours de séance, de la mise en vente par les autorités américaines de jusqu'à 6 millions de barils des réserves stratégiques de pétrole.
"Ce volume ne changera pas grand-chose dans la mesure où les États-Unis produisent désormais plus de 12 millions de barils par jour", a relevé Robert Yawger.
(c) AFP