Le pétrole progresse mais moins qu'en début de séance
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 62,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 73 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour janvier gagnait 36 cents à 53,31 dollars une heure après son ouverture.
Celui-ci a tempéré les attentes du marché en jugeant qu'il était "prématuré" d'affirmer que le cartel s'accordera sur une baisse de la production à l'issue de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, jeudi et vendredi prochains.
"Les investisseurs sont de plus en plus certains que l'Arabie saoudite et la Russie vont réduire substantiellement l'offre afin de tenter de maîtriser la surabondance" d'or noir, avait expliqué plus tôt dans la journée Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group.
Lors du G20 le week-end dernier, le président russe Vladimir Poutine et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) avaient annoncé qu'ils renouvelleraient l'accord de limitation de la production en 2019, alors que les prix du pétrole ont perdu plus de 22% en novembre, la pire baisse mensuelle depuis 2008.
Autre élément qui a contribué au rebond des cours au début de la semaine: la trêve conclue ce week-end en marge du G20 par les États-Unis et la Chine concernant la guerre commerciale qu'ils se livrent.
Cet apaisement des tensions a "calmé les sentiments du marché, alors que les investisseurs se sont rassurés quant à la perspective d'une baisse de la demande de pétrole", a expliqué Benjamin Lu, analyste pour Phillip Futures.
Mercredi, les investisseurs prendront connaissance des chiffres du gouvernement américain sur les stocks du pays.
Pour la semaine achevée le 30 novembre, les analystes tablent sur une baisse de 2,25 millions de barils des stocks de brut, et sur une hausse de 2 millions de ceux d'essence et de 2,25 millions de ceux de produits distillés, selon la médiane d'un consensus établi par Bloomberg.
(c) AFP