Le pétrole reste ferme après le record de la veille
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 79,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 30 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour juin baissait de 6 cents à 71,43 dollars une heure après son ouverture.
"La solide production de pétrole de schiste américain pourrait créer des vents contraires" à l'actuel mouvement haussier dû notamment aux tensions autour de l'Iran et du Venezuela, a souligné Lukman Otunuga, analyste pour FXTM.
Mercredi, selon les chiffres publiés par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), la production et les exportations ont atteint de nouveaux records lors de la semaine achevée le 11 mai.
Selon des informations de presse, Bob Dudley, le directeur général de BP, s'attend également à ce que la production américaine inonde le marché.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), engagée avec dix autres partenaires dans un accord de limitation de la production jusqu'à fin 2018, pourrait alors être tentée de rouvrir les vannes, a-t-il expliqué.
Jeudi, le baril de Brent a temporairement franchi le seuil symbolique des 80 dollars.
Même si le projet Pars Sud concerne surtout du gaz, l'avertissement de Total a frappé les esprits des opérateurs, devenus beaucoup plus prudents quant aux perspectives de développement de la production iranienne d'or noir dans ce contexte.
"Se retirer de ce projet signifie en substance +Il n'y a pas de solution en vue pour longtemps+", a souligné M. Schieldrop.
Les cours du pétrole en ont d'autant plus bénéficié que la question iranienne s'ajoute aux inquiétudes entourant la production du Venezuela, pays ruiné et isolé qui pourrait réélire dimanche son président Nicolas Maduro à sa tête - ce qui n'améliorerait pas l'optimisme pour les capacités de production vénézuélienne dans l'immédiat.
(c) AFP