Toujours préoccupé par l'Iran, le pétrole au plus haut depuis 2014
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à 77,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 26 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin a augmenté de 22 cents à 71,36 dollars.
Alors que Donald Trump a officialisé mardi le retrait pur et simple des États-Unis de l'accord signé en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances internationales, la tension est encore montée jeudi entre le troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses voisins.
Après des semaines de crispations, les premières lignes militaires sur la partie du Golan occupée par Israël ont essuyé un barrage d'une vingtaine de roquettes, déclenché selon l'armée israélienne par les forces iraniennes de l'autre côté de la ligne de démarcation en Syrie.
L'armée israélienne a frappé en représailles dans la nuit de mercredi à jeudi des dizaines de cibles militaires iraniennes en Syrie.
"Si les tensions ne s'apaisent pas au Moyen-Orient, les prix pourraient encore monter", ont prévenu les analystes de Cantor Fitzgerald.
Le marché est agité par la perspective d'une baisse des exportations iraniennes "au moment où la situation se tend au niveau des réserves de pétrole", a noté Robbie Fraser de Schneider Electric.
"L'écart de prix entre le Brent et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. s'est encore élargi, ce qui continue de profiter aux exportations américaines", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, qui note que "des quantités importantes de brut s'accumulent sur les côtes d'Afrique de l'Ouest".
De façon plus générale, "si l'on n'observe pas une augmentation de la production de la part des participants au pacte de limitation des extractions OPEP/non OPEP pour compenser la chute de la production vénézuélienne et le déclin attendu des exportations iraniennes, les cours pourraient encore grimper de manière significative", a estimé Stephen Innes, analyste chez Oanda.
(c) AFP