Le pétrole hésite, l'accord de l'Opep dans le viseur de Donald Trump
Vers 11H20 GMT (13H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 73,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 28 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai, dont c'est le dernier jour de cotation, cédait 18 cents à 68,11 dollars.
Les cours se sont inscrits en légère hausse vendredi en début d'échanges européens. Avant une réunion de suivi de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses dix partenaires, dont la Russie, le ministre saoudien de l'Energie s'est montré particulièrement volontariste.
"Je n'ai constaté aucun impact sur la demande avec les prix actuels. Dans le passé, nous avons connu des prix beaucoup plus élevés -- deux fois plus qu'aujourd'hui", a indiqué le ministre Khaled al-Faleh à la presse peu avant la conférénce qui se tient à Jeddah, en Arabie saoudite.
"L'Arabie saoudite est obnubilée par des prix du pétrole élevés", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM, qui souligne que le premier exportateur mondial aurait besoin d'un prix du brut supérieur à 100 dollars pour atteindre son objectif de 2.000 milliards de dollars pour l'introduction en Bourse de son géant pétrolier, Saudi Aramco.
"Aucune décision forte n'est attendue en avril, car elles auront lieu à la réunion officielle de juin à Vienne", ont prévenu les analystes de Commerzbank.
Mais l'accord pourrait être perturbé par les Etats-Unis, un des trois premiers producteurs mondiaux et dont les extractions abondantes compensent la baisse de production de l'Arabie saoudite et de la Russie.
Les prix du pétrole se sont inscrits en baisse quelques minutes après cette publication.
(c) AFP