Le pétrole grimpe avant les stocks américains
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 72,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,09 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai prenait 1,20 dollar à 67,72 dollars une heure après son ouverture.
Mais sur la séance, "nous attendons les données sur les réserves de brut, qui indiquent les tendances sur la demande", a résumé Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.
L'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), qui a déjà anticipé lundi une hausse de la production de brut dans un rapport mensuel, publiera en cours de séance ses données hebdomadaires sur les stocks des Etats-Unis.
Pour la semaine achevée le 13 avril, les analystes tablent sur une hausse de 650.000 barils des stocks de brut, de 450.000 barils des stocks d'essence, et sur une baisse de 376.000 barils des stocks d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
La fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute, qui publie ses propres chiffres la veille de ceux de l'EIA, a au contraire fait état d'une baisse des stocks de brut, ce qui a participé à la hausse des prix, ont relevé des analystes.
Les marchés observeront également les niveaux de la production américaine, dont la croissance absorbe l'augmentation de la demande alors même que les autres grands producteurs se sont alliés pour limiter leurs extractions.
"La demande mondiale devrait continuer d'augmenter, et la production mondiale va s'équilibrer entre les différentes régions productrices", a estimé Hans van Cleef, analyste chez ABN-Amro, qui mise sur une hausse des prix à moyen terme.
(c) AFP