Le pétrole marque le pas et ouvre en baisse à New York
Vers 13H25 GMT, le baril de "light sweet crude", référence américaine du brut, cédait 19 cents à 49,52 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Avec une augmentation de 8,6% la semaine précédente, le marché "a un peu exagéré. On peut se permettre un repli", a estimé Bob Yawger de Mizuho Securities USA.
"Ce n'est pas seulement que des troubles supplémentaires pourraient avoir un impact sur la production et l'acheminement mais aussi que de possibles sanctions envers le secteur pétrolier sont désormais envisagées par les Etats-Unis, le premier consommateur de brut vénézuélien", ont commenté les experts de Commerzbank.
Un peu plus tôt dans les échanges électroniques précédant la séance, le baril new-yorkais avait ponctuellement atteint la barre symbolique des 50 dollars, ce qui ne lui était plus arrivé depuis fin mai, avant de repartir à la baisse.
"Avec l'échec relatif de cette incursion au-dessus des 50 dollars, les investisseurs sont sceptiques sur la possibilité à monter encore et agissent en conséquence", a estimé Bob Yawger.
Les 7 et 8 août, des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs, non membres du cartel, vont se retrouver à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.
Ce comité technique aura pour mission "d'évaluer comment le niveau de respect (des accords de réduction de la production) peuvent être améliorés dans le but de parvenir à un rééquilibrage plus rapide du marché mondial du pétrole", a indiqué l'OPEP das un communiqué samedi.
(c) AFP