Le pétrole grimpe après des élections contestées au Venezuela
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 52,61 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de neuf cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait quatre cents à 49,75 dollars.
"La hausse des prix du brut s'est poursuivie, car les marchés prévoient que les Etats-Unis pourraient sanctionner un membre de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), le Venezuela, alors que les tensions politiques ont provoqué la mort de plusieurs manifestants", a expliqué Henry Croft, analyste chez Accendo Markets.
Le scrutin de l'Assemblée constituante qui s'est tenu dimanche, boycotté par l'opposition pour laquelle il ne vise qu'à prolonger le pouvoir du président Nicolas Maduro dont le mandat s'achève en 2019, a été marqué par des violences qui ont fait dix morts, portant à plus de 120 le nombre total de personnes tuées en quatre mois de manifestations anti-gouvernementales.
"La principale raison du rebond des prix sur les dernières semaines est la baisse des réserves", ont cependant estimé les analystes de Société Générale.
"En juin, nous estimons que les réserves des membres de l'OCDE ont reculé de 500.000 barils par jour. Plus récemment, la baisse plus visible (car le gouvernement des Etats-Unis publie des données officielles toutes les semaines, ndlr) des stocks américains a été de 1,3 million de barils par jour sur les quatre dernières semaines pour le brut et les produits transformés", ont-ils détaillé.
(c) AFP