Le pétrole baisse, pénalisé par la Russie et le dollar
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 52,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 66 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance reculait de 64 cents à 50,71 dollars.
Le président russe, Vladimir Poutine, avait déclaré lundi à l'occasion d'un sommet à Istanbul être prêt à se joindre à une limitation de la production.
Mais Igor Setchine, dirigeant du géant public russe du pétrole Rosneft, aurait, par la suite lundi, déclaré à la presse qu'il n'accepterait pas de geler ou de réduire la production de son entreprise, soulignaient plusieurs analystes.
Le porte-parole de Rosneft, Mikhaïl Leontiev, a déclaré ce mardi aux agences russes qu'en cas d'accord impliquant la Russie, le groupe "respectera en totalité la politique du gouvernement, et respectera tout ce qui sera exigée d'elle dans le cadre de cet accord", sans parvenir à rassurer les marchés.
"Historiquement, les quotas fixés par l'OPEP n'ont pas souvent été respectés, et il se pourrait que la Russie ne se montre pas le plus fiable des partenaires", notaient les analystes de Capital Economics.
Selon les données publiées ce mardi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le cartel a produit à un niveau record en septembre, à 33,64 millions de barils par jour, soit une augmentation de 910.000 barils par jour par rapport à septembre 2015.
Le billet vert servant de monnaie d'échange pour le pétrole, la hausse du dollar fait reculer le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
(c) AFP