Le pétrole repart à la baisse, craintes de surabondance du marché
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 45,90 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 69 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre cédait pour sa part 56 cents à 43,35 dollars.
Mais les fondamentaux du marché - toujours orientés vers un surcroît d'offre par rapport à la demande - semblaient reprendre lourdement le dessus vendredi. "Les facteurs temporaires ne peuvent pas apporter un soutien de long terme aux cours du pétrole. Le sur-approvisionnement du marché mondial du pétrole (...) risque de devenir encore plus important avec le retour de la Libye et du Nigeria", expliquaient les experts de Commerzbank.
La Libye a annoncé jeudi la reprise imminente des exportations après un retour au calme dans la région du Croissant pétrolier tandis qu'au Nigeria, des analystes attendent la reprise d'une production plus importante après une vague de sabotages.
"En outre, la société de services pétroliers Baker Hughes va publier de nouveaux chiffres de l'activité du forage aux Etats-Unis ce soir. S'ils font état d'une onzième hausse en douze semaines, cela élèverait les craintes à propos de la surabondance", ont ajouté les analystes de Commerzbank.
La semaine prochaine, les investisseurs pourraient tourner de plus en plus leur attention vers une réunion informelle des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à la fin du mois à Alger, en marge du Forum international de l'énergie.
(c) AFP