Le pétrole finit en hausse, le marché soulagé par les chiffres américains sur les stocks
Le cours du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril a gagné 28 cents à 32,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), alors qu'en début de séance il semblait promis à une deuxième dégringolade de suite.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance a gagné 1,14 dollar à 34,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Les cours ont amorcé leur remontée après la publication des chiffres du ministère américain de l'Energie sur les stocks de brut et de produits pétroliers pour la semaine achevée le 19 février.
Mais la solidité (du marché) vient vraiment de l'essence, dont les stocks ont reflué bien plus que prévu, à hauteur de 2,2 millions de barils, a souligné Bob Yawger, chez Mizuho Securities.
C'est la première fois que les réserves d'essence (aux Etats-Unis) sont en baisse depuis quinze semaines, et on dirait aussi que la demande est assez bonne pour cette saison de l'année, même si cette demande s'explique largement par les prix bas à la pompe, a noté M. Yawger.
Enfin, la production nationale s'est inscrite en baisse pour la cinquième semaine de suite, et maintenant nous produisons 500.000 barils par jour de moins qu'en juin, a noté M. Yawger.
On pourrait faire valoir que le plan du ministre saoudien du Pétrole Ali al-Naïmi d'écraser les producteurs américains de (pétrole) de schiste fonctionne dans une certaine mesure, a ajouté M. Yawger.
Lors d'une conférence à Houston (Texas, sud), M. al-Naïmi avait prédit mardi que le jeu du marché qui a fait perdre au pétrole plus de 70% de sa valeur depuis l'été 2014 en raison d'excédents mondiaux finirait inévitablement par éliminer les acteurs à la rentabilité la plus compromise.
Cette déclaration, ainsi que celle de son homologue iranien qui a qualifié de plaisanterie l'accord sur un simple gel de production proposé la semaine dernière, avait fait dégringoler les cours mardi.
(c) AFP