Le pétrole ouvre en hausse à New York, sur une faiblesse du dollar
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet, resté presque stable la veille, prenait 71 cents à 60,91 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Il ne se passe pas énormément de choses aujourd'hui, a reconnu Bart Melek de TD Securities. Cette petite hausse s'explique en partie par un accès de faiblesse du dollar, qui a généralement un effet positif sur l'ensemble des matières premières.
L'affaissement du billet vert, en grande partie lié mardi à un renforcement de l'euro face à un regain d'espoir dans la crise grecque, rend plus attirants les échanges pétroliers car ils sont libellés en monnaie américaine.
A part cela, on commence à entendre que les réserves de pétrole vont encore décliner cette semaine aux Etats-Unis, deux jours avant la publication des chiffres officiels hebdomadaires sur le sujet, a rapporté M. Melek.
Habituellement, cela soutient les cours du WTI, mais je crains que toute hausse soit limitée à l'approche de la réunion de vendredi de l'Opep à Vienne, a-t-il néanmoins prévenu.
De nombreux observateurs s'attendent à ce que l'Opep conserve sa stratégie actuelle d'offre élevée, afin de protéger ses parts de marchés. En s'abstenant à l'automne dernier d'abaisser son plafond de production, le cartel a contribué à la chute des cours, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur entre juin 2014 et janvier 2015, avant de rebondir un peu au printemps.Néanmoins, l'Arabie Saoudite, chef de file de l'Opep, a pour l'heure donné un peu de soutien au marché par la voix de son ministre du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, qui a fait montre d'optimisme sur l'évolution de la demande, comme l'ont relevé les analystes de Commerzbank.
La demande augmente. L'offre ralentit. C'est un fait. Le marché se stabilise, a déclaré M. Nouaïmi à son arrivée à Vienne, jugeant valide la stratégie du cartel de conserver à 30 millions de barils par jour (mbj) son plafond officiel de production.
(c) AFP