Le pétrole monte après des propos confiants du ministre saoudien du Pétrole
Vers 11H10 GMT (13H10 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 65,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 59 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 74 cents à 60,94 dollars.
Un accès de faiblesse du dollar, notamment face à l'euro et la livre, soutenait les cours du brut mardi car il rendait les achats d'or noir, libellés dans la monnaie américaine, plus attractifs car moins onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
Un dollar affaibli soutient les cours comme les commentaires faits par le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi avant la réunion de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) vendredi car il a fait montre d'optimisme sur l'évolution de la demande, relevaient les analystes de Commerzbank.
S'exprimant devant des journalistes à son arrivée à Vienne où l'Opep tiendra vendredi sa réunion ministérielle, M. Nouaïmi a affirmé que la stratégie du cartel de ne pas réduire sa production fonctionne.
La demande augmente. L'offre ralentit. C'est un fait. Le marché se stabilise, a déclaré le ministre du Pétrole du chef de file des pays exportateurs d'or noir.Ainsi, M. Nouaïmi s'attend à un rétrécissement du marché au cours du la deuxième moitié de l'année, relevait-on chez Commerzbank.
Lors de leur réunion vendredi à Vienne, les douze pays membres de l'Opep, qui produisent environ 30% du pétrole mondial, devraient, selon la plupart des analystes, laisser inchangé leur plafond de production fixé officiellement à 30 millions de barils par jour (mbj).
Ce maintien du plafond de production devrait intervenir malgré les appels de plusieurs pays de l'Opep en faveur d'une baisse de la production pour favoriser une réduction de l'offre et une hausse des cours du pétrole qui restent, malgré leur remontée de ces derniers mois, à un niveau inférieur de près de moitié à leur niveau de juin 2014.La hausse des cours (mardi) est due à des attentes de réduction de l'offre et de hausse de la production alors qu le tableau actuel du marché est celui d'une surabondance considérable de l'offre, ainsi les cours risquent de connaître une correction baissière à court terme, prévenaient les experts de Commerzbank.
(c) AFP