USA: les stocks de brut à un nouveau plus haut depuis 1930 à 417,9 MB
Lors de la semaine achevée le 6 février, les réserves de brut ont augmenté de 4,9 millions de barils, contre une hausse de 3,6 millions attendue par les experts, à 417,9 millions.
Comme la semaine précédente, il s'agit d'un plus haut depuis 1982, date des premières publications hebdomadaires du DoE, et depuis novembre 1930 sur la base des données mensuelles qui précédaient, lorsqu'ils avaient atteint 517,021 millions.
Les stocks de brut sont en hausse de 15,7% par rapport à la même période l'an dernier, a précisé le ministère.
Les stocks d'essence ont eux aussi progressé plus que prévu, augmentant de deux millions de barils à 242,6 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une avancée de 100'000.
Ils sont en hausse de 4,1% par rapport à leur niveau de 2014, et restent nettement au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont en revanche nettement reculé, de 3,3 millions de barils à 131,2 millions, les analystes ne prévoyant qu'un repli de 988'000.
Elles sont en hausse de 16,1% par rapport à la même époque en 2014, mais sont dans la partie inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
HAUSSE MAINTENUE À CUSHING
La production américaine s'est établie à 9,226 millions de barils par jour (mbj), accélérant par rapport à la semaine précédente, et battant un nouveau record depuis 1983 au moins, lorsque le DoE a commencé à faire paraître ces statistiques.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont augmenté de 1,2 million de barils, à 42,6 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 2,2 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,8 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 3,1% de plus qu'à la même période en 2014.
La demande de produits distillés a progressé de 7,3% au cours des quatre dernières semaines, là aussi sur un an, et celle d'essence a progressé de 3,5%.
Les raffineries américaines ont maintenu la cadence, fonctionnant à 90,0% de leur capacité contre 89,9% la semaine précédente.
Vers 15H50 GMT/16h50 HEC, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars restait en nette baisse et perdait 1,26 dollar à 48,74 dollars le baril, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).