Le pétrole se stabilise avant les stocks américains
Vers 11H10 GMT (12H10 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 60,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 33 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance avançait de 25 cents à 50,77 dollars.
Les marchés attendaient plutôt sereinement les statistiques hebdomadaires du Département américain de l'Énergie (DoE), même si une nouvelle hausse des stocks de brut est attendue pour la semaine se terminant le 27 février.
La fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) a fait état mardi d'une hausse hebdomadaire des stocks de brut de 2,9 millions de baril, soit une augmentation beaucoup moins importante que lors de ses estimations des deux semaines précédentes (à 8,9 millions et 14,3 millions respectivement).
Si cela est confirmé par le DoE, ce serait la plus petite hausse des stocks depuis le début de l'année, notaient les analystes de JBC Energy.Selon les dernières estimations des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks de brut auraient progressé de 3,8 millions de barils, tandis que les réserves d'essence et les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient respectivement diminué de 1,8 million et 2,2 millions de barils.
La publication des prix officiels de vente de pétrole de l'Arabie saoudite, chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a également contribué à rassurer les marchés.
Selon plusieurs analystes l'Arabie saoudite aurait augmenté ses prix de vente vers l'Asie et les États-Unis d'au moins 1 dollar.
Cette hausse est le reflet de la meilleure santé des marchés physiques de brut en février, notait Olivier Jakob de Petromatrix.
Par ailleurs, de nouvelles attaques sur des champs pétroliers en Libye continuaient de soutenir un peu les cours de l'or noir.
Des islamistes radicaux se sont emparés mardi des champs d'Al-Bahi et Al-Mabrouk situés à quelque 200 km au sud de Syrte, et sont, selon le porte-parole des gardes des installations pétrolières, en route pour prendre le contrôle du champ d'Al-Dahra.
Le champ d'al-Mabrouk est exploité par une coentreprise dirigée par la Compagnie libyenne de pétrole (NOC), dans laquelle le groupe français Total détient des parts.
La récente hausse de la production libyenne d'or noir avait quelque peu plombé les cours du brut.
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