Le pétrole se stabilise à New York, poussé par la confiance sur l'économie
Vers 14h10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février prenait 0,05 cents à 55,31 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché devrait rester orienté à la hausse, a annoncé Bob Yawger, de Mizuho Securities. On dirait que les chiffres du PIB vont le soutenir, car ils laissent attendre une avancée conséquente de la demande.
Selon une troisième estimation du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis, publiée mardi par le département du Commerce, la croissance américaine a augmenté de 5% en rythme annualisé de juillet à septembre, soit une révision en hausse de 1,1 point de pourcentage par rapport à la 2è estimation (3,9%). C'est le rythme d'expansion le plus fort depuis le 3e trimestre 2003.
Après les bons chiffres sur l'économie, et vu que des investisseurs parient sur un rebond à court terme des cours, on pourrait assister à une hausse au-dessus des 60 dollars, probablement pas aujourd'hui, mais à plus long terme, a-t-il jugé.
Le marché attend désormais la publication des stocks hebdomadaires de pétrole brut aux Etats-Unis par le département de l'Energie, prévue mercredi matin. La semaine dernière, ils ont moins baissé que prévu.Au niveau mondial, les prix ont également été soutenus par une annonce de la Libye sur la baisse de son offre d'or noir à cause de combats dans les régions productrices.
La compagnie nationale du Pétrole a révélé que sa production actuelle de pétrole brut à 300.000 barils par jour (b/j) n'était pas suffisante pour combler la demande intérieure, notaient les analystes du courtier PVM.
Le marché reste cependant sous la pression de l'Organisation des pays exportateurs de Pétrole (Opep) qui refuse de réduire sa production, avec de nouveaux propos en ce sens d'Ali al-Nouaïmi, le ministre saoudien du Pétrole.
Il n'est pas dans l'intérêt des producteurs de l'Opep de réduire leur production, quel que soit le prix (...). Que ça descende à 20, 40, 50 ou 60 dollars, il n'est pas pertinent de réduire l'offre, a--il déclaré dans un entretien à la revue spécialisée Middle East Economic Survey (MEES), publié lundi.