Les stocks de pétrole brut reculent de 3,4 mio de barils
Les réserves de brut ont plongé de 3,4 millions de barils, à 389,5 millions, lors de la semaine achevée le 30 mai, soit bien plus que le recul de 100'000 barils seulement attendu par les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires.
Ces stocks avaient gonflé de 1,7 million la semaine précédente, reprenant, après une brève interruption un mouvement de progression quasi-continu depuis le début de l'année, alimenté par la hausse constante de la production aux Etats-Unis.
Ils avaient atteint fin avril un sommet depuis avril 1931 (sur la base de données mensuelles), à 399,4 millions de barils.
Les réserves de brut sont proches de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année mais sont en recul de 0,5% par rapport à la même période l'an dernier.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, à l'inverse, progressé de 2 millions de barils, à 118,1 millions de barils, soit presque trois fois plus que la hausse de 700'000 barils attendue par les experts.
Elles sont en baisse de 4,2% par rapport à la même époque en 2013 et se maintiennent en-dessous de la limite inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont de leur côté enregistré une petite progression de 200'000 barils, à 211,8 millions, un chiffre proche des attentes des analystes, qui misaient sur une avancée de 300'000 barils.
Ils reculent de 3,2% par rapport à leur niveau de l'an dernier et se maintiennent dans la partie médiane de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, poursuivent leur recul quasiment ininterrompu depuis le début de l'année, affichant une diminution de 300'000, à 21,4 millions de barils. Ces stocks ont chuté de près de 20 millions de barils depuis fin janvier.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont bondi de 8,8 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre semaines achevées le 30 mai, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,1 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 2,7% de plus qu'à la même période en 2013.
La demande de produits distillés a grimpé de 6,9% en glissement annuel, tandis que celle d'essence a progressé de 5,4%.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 90,8% de leur capacité contre 89,9% la semaine précédente.
En outre, selon le DoE, les États-Unis ont produit quelque 8,383 millions de barils par jour au cours de la semaine achevée le 30 mai. Ils avaient atteint la semaine précédente 8,472 millions, un record depuis octobre 1986, lorsque 8,773 millions de barils par jour avaient été extraits.
Vers 15H00 GMT/17h00 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet ralentissait légèrement sa progression et montait de 66 cents, à 103,32 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).