Le pétrole recule après les stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 110,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 39 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait 6 cents, à 103,25 dollars.Le département américain à l'Énergie (DoE) a annoncé jeudi que les réserves de brut avaient augmenté de 1 million de barils lors de la semaine achevée le 14 février, alors que les analystes tablaient en moyenne sur une hausse de 1,8 million de barils.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), très surveillées en plein hiver, ont reculé de 300.000 barils, soit beaucoup moins que la baisse de 1,9 million de baril anticipée par les analystes.
Les stocks d'essence ont de leur côté progressé de 300.000 barils, à 233,4 millions, surprenant les experts qui tablaient sur un recul de 500.000 barils.Ces chiffres ont été communiqués avec un jour de retard par rapport au calendrier habituel en raison d'un jour férié lundi aux États-Unis.
Par ailleurs, les cours du brut étaient toujours sous pression de l'annonce de la contraction de production manufacturière en Chine en février.
L'indice PMI des directeurs d'achat calculé par HSBC dans la deuxième économie mondiale s'affiche à 48,3 en février, après 49,5 en janvier, lorsque cet indice avait signalé une première contraction depuis six mois. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction.
Cela a donné un coup aux prix du pétrole, soulevant des inquiétudes sur la demande chez le deuxième consommateur mondial de brut, ajoutait Mme Sidebotham.
La Chine est le premier importateur mondial de pétrole et l'un des principaux moteurs de croissance de la demande mondiale d'or noir.
La poursuite des tensions géopolitiques en Libye, dans le Soudan du Sud ou encore au Venezuela, limitait toutefois les pertes des cours du brut, selon des analystes.