Le pétrole monte légèrement dans l'attente du résultat de l'élection américaine
Vers 10H10 GMT (11H10 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, prenait 0,60% à 75,53 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en décembre, gagnait 0,60%, à 71,90 dollars.
"L'attention est naturellement portée sur la course à la présidentielle", affirme Tamas Varga, analyste chez PVM, le résultat "sera très probablement contesté" et pourrait ne pas être connu avant des jours.
Les analystes estiment qu'une victoire de Donald Trump, favorable aux énergies fossiles, pourrait faire grimper les prix à court terme, mais à plus long terme une guerre commerciale avec la Chine, premier importateur d'or noir au monde, serait défavorable à la demande de pétrole.
En Chine, d'ailleurs, l'Assemblée nationale populaire se réunira cette semaine pour discuter de nouvelles mesures de relance visant à soutenir l'économie.
Jusqu'à présent les annonces de Pékin n'ont "pas suffi à faire grimper davantage les prix du pétrole", explique Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
En outre, huit membres de l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés), dont l'Arabie saoudite et la Russie, ont annoncé dimanche une prolongation de leurs coupes de production de pétrole jusqu'à fin décembre, reportant ainsi la réouverture des vannes face à des cours en berne.
Il s'agit en réalité de la seconde annonce de ce type, "après avoir déjà repoussé la réintroduction initialement prévue en octobre", indique Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management.
La réintroduction de ce volume doit se faire de manière progressive, à hauteur de 180.000 barils par mois pendant douze mois, mais ce délai montre la volonté de l'organisation de soutenir les prix du pétrole.
(c) AFP