Le pétrole recule, prises de bénéfices avant la Fed
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en novembre, perdait 1,26% à 93,15 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en octobre, dont c'est le dernier jour de cotation, reculait de 1,24% à 90,07 dollars.
"La décision (...) de la Fed sur les taux d'intérêt fournit l'excuse parfaite" pour des prises de bénéfices, explique l'analyste, d'autant que le contrat du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour octobre arrive à échéance.
La demande de brut de la première économie mondiale est liée à la croissance du pays. Or, des taux d'intérêts élevés pendant une longue période tendent à peser sur l'économie.
La réunion de politique monétaire de l'institution a débuté mardi et se poursuit mercredi avant l'annonce de la décision à 18H00 GMT, et un discours du président de la Fed Jerome Powell dans la foulée.
La Fed pourrait annoncer qu'elle maintient ses taux à leur niveau actuel, laissant toutefois la porte ouverte à d'éventuelles hausses supplémentaires, le dilemme étant toujours de faire ralentir l'inflation sans faire vaciller trop fort l'économie.
"Néanmoins, la persistance de données économiques américaines solides pourrait également contraindre la banque centrale américaine (...) à augmenter les taux d'intérêt une fois de plus cette année", note M. Varga.
D'autant que l'inflation aux États-Unis a accéléré en août, pour le deuxième mois d'affilée, à 3,7% sur un an, tirée notamment par la hausse des prix de l'essence.
La fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi que les stocks de brut ont fondu d'environ 5,25 millions de barils la semaine dernière, et que ceux d'essence se sont renforcés de 732.000 barils. Les données de l'API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l'EIA.
Les analystes tablent pour leur part sur une baisse de 1,7 million de barils des réserves commerciales de brut, et sur une hausse de 1,1 million de barils d'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.