Le pétrole recule face aux inquiétudes pour la demande, les stocks américains attendus
Vers 10H35 GMT (11H35 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 67,71 dollars à Londres, en baisse de 0,99% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour mars reculait de 0,68%, à 64,36 dollars.
La suspension de la vaccination AstraZeneca dans un certain nombre de pays européens inquiets de possibles effets secondaires "menace la reprise de la demande en carburant" sur le continent, a-t-il ajouté.
Après le choc sanitaire, la demande mondiale de pétrole devrait mettre deux ans à retrouver ses niveaux d'avant-crise, a d'ailleurs souligné mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Les campagnes de vaccination contre le Covid-19 "représentent une bouée de sauvetage essentielle pour le marché pétrolier", a rappelé de son côté Stephen Brennock, de PVM.
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux estimations jugées moins fiables, a indiqué que ceux-ci avaient baissé de 1 million de barils dans le pays la semaine passée.
"Si cela devait être confirmé par l'EIA cet après-midi, il s'agirait de la première réduction des stocks depuis un mois", a pointé Carsten Fritsch, de Commerzbank.
Mais selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks pour la semaine passée sont attendus en hausse de 2,7 millions de barils.
Ces données sont d'autant plus attendues cette semaine qu'elles avaient été marquées mercredi dernier par une hausse importante, de l'ordre de 13,8 millions de barils, après avoir grimpé de 21,6 millions de barils la semaine précédente.
Des variations impressionnantes dues en grande partie à la vague de froid polaire qui s'est abattue mi-février sur une grande partie du territoire américain, notamment au Texas, le poumon énergétique des États-Unis.
(c) AFP