Le pétrole se stabilise au lendemain d'une séance mouvementée
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars a lâché 7 cents, ou 0,1%, pour finir à 65,37 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour février a grappillé 5 cents, ou 0,1%, pour terminer à 59,56 dollars.
Dans l'intervalle, les marchés ont relativisé les risques d'une escalade militaire au Proche-Orient et pris connaissance d'une hausse surprise des stocks américains publiés par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Le président américain, Donald Trump, a choisi de jouer la carte de l'apaisement, se félicitant mercredi que Téhéran "semble reculer" et se disant prêt à la paix.
Tamas Varga, de PVM, tire deux leçons de la séance de mercredi.
D'abord les tensions géopolitiques "provoquent des pics à défaut de hausses pérennes", notamment quand l'offre n'est pas affectée.
Ensuite, l'analyste remarque que "les baisses des trois derniers jours ont commencé ou se sont accentuées en début de séance américaine".
Carsten Fritsch, de Commerzbank, met toutefois en garde contre "toute hypothèse prématurée selon laquelle l'escalade au Moyen-Orient a pris fin".
"Même si l'Iran n'a pas l'intention de prendre de nouvelles mesures de rétorsion pour le moment, les milices chiites favorables à l'Iran (en Irak) pourraient continuer de provoquer des troubles", comme l'ont montré les tirs de roquettes de la nuit dernière sur la zone verte de Bagdad, où se trouve l'ambassade américain, avance-t-il.
(c) AFP