Le pétrole temporise au lendemain d'une séance agitée
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars valait 65,57 dollars à Londres, en hausse de 0,20% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour février gagnait 0,35% à 59,82 dollars.
Ce début de séance tranche avec la veille: après avoir bondi de plus de 4,5% juste après les tirs de missiles iraniens contre deux bases irakiennes abritant des soldats américains, les cours ont finalement terminé la journée en chute libre, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. abandonnant 4,9% et le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de 4,1%.
Dans l'intervalle, les marchés ont relativisé les risques d'une escalade militaire au Proche-Orient et pris connaissance d'une hausse surprise des stocks américains publiés par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Le président américain Donald Trump a choisi de jouer la carte de l'apaisement, se félicitant mercredi que Téhéran "semble reculer" et se disant prêt à la paix.
Tamas Varga, de PVM, tire deux leçons de la séance de la veille. D'abord les tensions géopolitiques "provoquent des pics à défaut de hausses pérennes" notamment quand l'offre n'est pas affectée.
Ensuite, l'analyste remarque que "les baisses des trois derniers jours ont commencé ou se sont accentuées en début de séance américaine".
"Alors que le pétrole est revenu proche de son +juste prix+, les investisseurs sont toujours attentifs à la situation en Irak", a toutefois averti Lukman Otunuga, analyste au sein de FXTM.
(c) AFP