Le pétrole en légère hausse à deux jours du sommet de l'Opep
Vers 10H35 GMT (11H35 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février valait 60,98 dollars à Londres, en hausse de 0,10% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour janvier gagnait 0,23% à 56,09 dollars.
"Le pétrole poursuit sa reprise après le plongeon de vendredi", a constaté Neil Wilson, de Markets.com.
"Les espoirs d'une coupe (de la production d'or noir des pays membres de l'OPEP) plus importante que prévu devraient renforcer ce mouvement", a-t-il ajouté.
Les 14 pays membres du cartel et leurs 10 partenaires se retrouvent jeudi et vendredi à Vienne pour discuter de l'avenir de l'accord de réduction de la production qui les lie jusqu'en mars 2020.
"Apparemment, l'Arabie saoudite souhaite convaincre les membres de l'OPEP+ d'accroître de 400.000 barils supplémentaires par jour les coupes actuelles. Cela les porterait à 1,6 million de barils (mbj)" par rapport au niveau de production d'octobre 2018, a rapporté Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
Les acteurs et observateurs du marché tablaient jusqu'à présent sur un maintien de l'accord jusqu'au prochain sommet en juin voire jusqu'à la fin de l'année 2020 pour éviter une situation de surplus et ses conséquences baissières sur les prix.
De plus, la commission économique de l'organisation avait indiqué jeudi dernier que le marché du pétrole serait "équilibré" en cas de maintien en 2020 des limitations actuelles de production et "la Russie a clairement rejeté toute coupe supplémentaire", a complété M. Fritsch.
(c) AFP