Le pétrole avance, profitant du rapport américain sur les stocks
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a fini à 62,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 71 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars a avancé de 35 cents à 54,01 dollars.
Les analystes anticipaient une hausse plus forte de 1,85 million de barils.
Les réserves de pétrole américaines ont en outre "moins augmenté que les annonces de l'API mardi", l'American Petroleum Institute qui publie également des chiffres mais jugés généralement moins fiables que ceux de l'EIA, a observé Phil Flynn de Price Futures Group.
Selon l'expert, les cours ont également gagné du terrain en raison de "la demande solide en produits raffinés" aux États-Unis.
Au cours des quatre précédentes semaines, les États-Unis ont au total consommé en moyenne 21,2 millions de barils par jour (mbj) de produits raffinés, selon le rapport de l'EIA, soit 2% de plus qu'à la même période l'an dernier. La demande d'essence a, quant à elle, augmenté de 1,6% tandis que celle des autres produits distillés a bondi de 6,4%.
Dans ce contexte, les raffineries ont vu leur cadence légèrement augmenter, fonctionnant en moyenne à 90,7% de leurs capacités, contre 90,1% la semaine précédente.
Très remarqué à l'occasion du précédent rapport de l'EIA, le récent plongeon des importations saoudiennes a connu un léger mieux cette semaine. Il est toutefois resté à un niveau très modeste: le pays a importé en moyenne 610.000 barils par jour aux États-Unis.
Le premier exportateur mondial limite actuellement ses extractions, au côté des autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs, dont la Russie.
(c) AFP