Le pétrole recule, le marché hésite après les sanctions contre l'Iran
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 72,90 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 27 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre cédait 20 cents à 62,90 dollars.
"L'idée que les sanctions s'étaleront dans le temps pour éviter des pics des prix ont atténué les craintes d'un manque d'offre", a expliqué Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group, qui rappelle que les craintes d'un déficit de l'offre avaient conduit les prix à leur plus haut en deux ans et demi début octobre.
"Ces exemptions sont difficiles à réconcilier avec l'idée que l'administration veut réduire les exportations iraniennes à zéro", a souligné Tamas Varga, analyste chez PVM.
Mais selon lui, "les sanctions vont doper les prix dans les semaines à venir" avec un équilibre précaire entre l'offre et la demande au quatrième trimestre.
Dans ce contexte incertain, les marchés observeront les données hebdomadaires sur les réserves américaines, qui ont fait état les six dernières semaines de hausses des stocks de brut.
La fédération professionnelle de l'American petroleum institute publiera ses données mardi après la clôture, tandis que les chiffres jugés plus fiables de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) paraîtront mercredi en cours de séance.