Le pétrole finit sans direction mais avance en fin de semaine
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a clôturé à 78,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 9 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre a pris 40 cents à 68,99 dollars.
La hausse du cours du Brent a fait "une pause" vendredi, ont affirmé les analystes de Commerzbank.
"Il y a eu des prises de bénéfices après la montée du cours au-delà de 80 dollars en milieu de semaine. Le Brent est alors tombé autour de 78 dollars" et a continué à s'échanger à ce niveau jusqu'à la fin de la semaine, ont-ils ajouté.
Cette situation a coïncidé avec l'apaisement des craintes liées au passage de l'ouragan Florence qui s'est abattu vendredi matin sur la côte atlantique américaine.
Après être passé de la catégorie 4 en début de semaine à la catégorie 2 jeudi puis 1 vendredi sur l'échelle Saffir-Simpson qui en compte 5, Florence inquiétait moins les acteurs du marché de l'or noir.
"Cela n'aura pas réellement de conséquences sur le marché pétrolier ni sur l'activité des raffineries", a commenté Kyle Cooper de IAF Advisors.
Facteur de hausse également, l'attaque suicide contre le siège de la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) qui a fait deux morts à Tripoli lundi et a été revendiquée le lendemain par l'organisation Etat islamique.
Sur le front politique, le ministre russe de l'énergie, Alexandre Novak, et son homologue américain, Rick Perry, ont affiché jeudi leur volonté de coopérer davantage pour assurer la sécurité énergétique mondiale, lors d'une rencontre à Moscou.
"Le secrétaire américain à l'Energie Perry a loué le souhait de l'Arabie saoudite et de la Russie d'éviter une forte hausse des cours. Il espère peut-être qu'ils vont augmenter leur production pétrolière pour compenser la chute des exportations iraniennes. Quoi qu'il en soit, le marché est largement approvisionné pour le moment", ont-ils ajouté.
(c) AFP