USA: baisse des stocks de brut, nouveaux records de production et d'exportation (EIA)
Lors de la semaine achevée le 11 mai, les réserves commerciales de brut ont reculé de 1,4 million de barils pour s'établir à 432,4 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg prévoyaient une baisse plus prononcée de 2 millions de barils.
Elles s'inscrivent en baisse de 17,0% par rapport à la même époque l'an dernier et restent dans le bas de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Elles sont en repli de 3,6% par rapport à leur niveau d'il y a un an et se maintiennent dans la partie haute de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont quant à eux diminué de 100.000 barils, soit bien moins que le repli attendu de 1,95 million de barils.
Ils sont en recul de 21,7% par rapport à leur niveau à la même époque en 2017 et demeurent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Egalement scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) se sont stabilisés à 37,2 millions de barils.
La production de brut continue pour sa part à progresser, les États-Unis extrayant en moyenne 10,72 millions de barils par jour (mbj) contre 10,70 mbj la semaine précédente. Il s'agit de la douzième semaine de record de suite depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.
Les importations ont progressé à 7,60 mbj contre 7,32 mbj la semaine dernière.
Parallèlement la cadence des raffineries est repartie à la hausse, celles-ci ayant fonctionné à 91,1% de leurs capacités contre 90,4% la semaine précédente.
Du côté de la demande, les États-Unis ont au total consommé en moyenne 20,1 mbj de produits raffinés au cours des quatre dernières semaines, une progression de 1,5% par rapport à la même période de l'an dernier.
La demande d'essence a augmenté de 0,7% quand celle des autres produits distillés a avancé de 3,0%.
Le prix du pétrole américain, qui s'était un peu repris jusque après la publication de ce rapport, repartait dans le rouge quelques minutes plus tard et baissait de 44 cents à 70,87 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) vers 15H00 GMT.
(c) AFP