Le pétrole chute à la clôture, aspiré par Wall Street
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, référence américaine du brut, a cédé 1,30 dollar pour clôturer à 64,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a fini à 67,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 96 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Bien qu'elle reste sur une tendance globalement baissière depuis le début de l'année, la devise américaine se reprenait un peu lundi face à un panier de six devises étrangères.
Cette hausse a généralement pour effet de rendre plus onéreux, et donc moins attractifs, les achats d'or noir libellés dans la devise américaine pour les investisseurs munis d'autres devises.
Concernant Wall Street, "la chute des prix est liée à un sentiment de déprime assez généralisé. Les marchés boursiers mondiaux sont sous pression, confirmant que la forte hausse des prix ces dernières semaines était principalement liée à l'optimisme ambiant", ont indiqué les analystes de Commerzbank.
A la clôture du marché du pétrole, l'indice vedette Dow Jones reculait de plus de 2% en séance après avoir déjà affiché vendredi son recul le plus marqué depuis juin 2016.
Après la clôture du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. il a dégringolé de plus de 1.500 points soit plus de 6%.
Après dix semaines consécutives de baisse, les stocks de bruts américains ont enregistré une forte progression la semaine dernière, de 6,8 millions de barils.
Le rapport mensuel sur les perspectives à court terme du marché de l'énergie, publié par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) était également très attendu mardi.
Une révision à la hausse de la production américaine de pétrole "devrait être confirmée" à cette occasion, a commenté M. Smith.
Un indicateur est déjà allé dans cette direction vendredi, une nouvelle progression du nombre hebdomadaire de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis ayant été observée.
Le nombre de puits actifs est un indicateur avancé de la production américaine.
(c) AFP