Le pétrole monte un peu, résistant à des chiffres défavorables aux USA
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a gagné 12 cents à 51,15 dollars sur le contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a pris 19 cents à 54,36 dollars sur le contrat pour livraison en juin à l'Intercontinental Exchange (ICE).
Selon les chiffres du DoE, les stocks de pétrole brut ont battu un nouveau record la semaine dernière, alors que les experts compilés par l'agence Bloomberg espéraient une légère baisse.
La déception était d'autant plus rude que la fédération privée American Petroleum Institute (API), qui publie toujours ses propres estimations la veille du DoE, avait annoncé un net recul des réserves de brut.
"Avec ses chiffres encourageants d'hier, l'API a donné de faux espoirs au marché (...) qui est revenu sur l'essentiel de sa hausse du début de séance", a reconnu dans une note Matt Smith, de ClipperData.
Les autres détails du rapport du DoE étaient largement aussi négatifs, avec des baisses bien plus minimes que prévu des stocks d'essence et de produits distillés (fioul de chauffages), ainsi qu'une nouvelle hausse de la production américaine.
Baisse des importations
De plus, les stocks de brut "ont atteint un nouveau record au terminal de Cushing, qui sert de base à la cotation du pétrole au Nymex", a souligné M. Williams. "Tout cela met le marché sous pression et l'empêche d'aller plus haut."
Pour autant, les cours sont parvenus à conclure la séance dans le vert, malgré le peu de prise que laissait le rapport du DoE.
Les membres de l'OPEP et d'autres pays, comme la Russie, s'imposent depuis janvier des plafonds de production, ce qui pour l'heure tarde à se faire sentir dans les stocks mondiaux.
La séance de mardi avait toutefois été marquée par une vague d'espoirs sur le sujet, certaines données privées faisant état d'un recul des réserves pétrolières actuellement en transit maritime à travers le monde.
En plus de ces éléments, les analystes de JBC Energy rappelaient que le début de semaine n'avaient pas manqué de "nouvelles poussant les prix vers le haut".
(c) AFP