Le pétrole modère sa hausse, mauvaise surprise sur les stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 54,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai gagnait 21 cents à 51,24 dollars.
Les données du Département américain de l'Energie (DoE) ont fait état d'une hausse des réserves de brut des Etats-Unis, qui ont atteint la semaine dernière un nouveau record historique, à 535,5 millions de barils.
"Malgré les attentes du consensus des analystes, il n'y a pas eu de baisse des réserves, ce qui explique que le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ait perdu la majeure partie de ses gains de la séance", ont expliqué les analystes de Natixis.
Pour la semaine achevée le 31 mars, les stocks de brut ont augmenté de 1,6 million de barils, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur un recul de 150.000 barils.
En début de séance, les observateurs s'étaient pris d'enthousiasme alors que la fédération privée de l'American Petroleum Institute (API), qui compile ses propres données, avait fait état mardi d'une baisse des stocks.
Les prix ne reculaient pas pour autant sur la séance, les marchés se consolant en observant les perturbations de la production à travers le monde.
Selon eux, même en l'absence d'un renouvellement de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) au-delà du premier semestre, le monde devrait puiser dans ses réserves en 2017 pour répondre à la demande mondiale.
(c) AFP