Le pétrole monte, la production libyenne perturbée par des attaques
Vers 16H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 51,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 89 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 88 cents à 48,61 dollars.
"Des factions armées ont arrêté la production des champs pétroliers de Sharara et de Waha, ce qui fait chuter de 252.000 barils la production quotidienne du pays à moins de 500.000 barils", ont expliqué les analystes de PVM.
Toute perturbation de l'offre mondiale offre un répit aux cours de l'or noir, alors que l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de limitation de la production mondiale peine désormais à convaincre les investisseurs.
L'accord, conclu pour les six premiers mois de 2017, pourrait être renouvelé pour couvrir l'année entière lors de la prochaine réunion de l'OPEP, fin mai à Vienne.
"Un autre support pour les cours a été une intervention du ministre iranien du Pétrole, qui a sous-entendu qu'une extension de l'accord était probable", ont ajouté les analystes de PVM.
La prolongation ou non de l'accord est crucial pour les observateurs, qui cherchent à prévoir à quelle échéance le marché mondial retrouvera l'équilibre.
Les observateurs décortiqueront mercredi les données du département américain de l'Energie sur les réserves américaines. Ce rapport est un indicateur de la production des Etats-Unis, pays non engagé par l'accord.
(c) AFP